La minute de monsieur Cyclopède : Le corridor Vasari de Florence relis le palais seigneurial au palais piti. Il traverse l'Arno et permettait aux personnalités éminentes de la cité de ne pas se mélanger à la plèbe pouilleuse en passant d'une résidence à l'autre.
Je m'en suis sommairement inspiré pour faire ce premier élément de décor pour Frostgrave mais je compte bien l'utiliser pour une autre cité en ruine.
J'ai rajouté quelques dômes et autres arcs roman pour donner un style exotico-méridionale à la cité. Je me suis laissé dire que pour renforcer l'aspect magique de la prison de glace autant avoir une cité méridionale dont la présence à des températures glacières ne peut s'expliquer que par un puisant sortilège de malédiction.
Accessoirement, ça m'évite surtout de sculpter de manière laborieuse toutes les pierres de mes décors si je veux faire un peu plus septentrional comme on le voit sur les différentes tables de jeu. Mais cet argument n'est qu'accessoire.
Dans les épisodes précédents, j'ai montré les plans de la conception et l’apprêtage du bâtiment à l'aide d'une peinture noire.
En effet, le dépron ça se découpe et travail bien, mais il n'y a pas grand chose qui tient dessus à par une bonne couche de peinture. Je l'ai faite ne noire comme ça je vois bien où je suis passé.
Une fois la peinture sèche, l'étape suivante consiste à texturer le bâtiment. Pour cela, j'utilise de la colle à carrelage. Cette fois, je l'ai utilisé brute mais généralement je préfère la diluer un peu pour obtenir un aspect un peu moins rugueux.
Les autres intérêts de ce produit c'est qu'il permet de :
- reboucher les trous
- coller plus solidement les pièces entre elles
- solidifier le polystyrène tout en limitant les empruntes liées aux différents chocs qui ne manqueront pas d'avoir lieu lors de ses manipulations et de son transport.
L’inconvénient c'est que c'est moins facile d'y graver les fissures.
Cette étape est très rapide, car en couche aussi fine, la colle à carrelage sèche extrêmement vite.
Il ne reste plus qu'à peindre le bâtiment. J'ai commencé par une couche de gris foncé. J'ai fait les frais de pots de peinture neuf car avec la table de jeu, je risque avoir besoin de pas mal de peinture de la même teinte.
Une seconde couche diluée pour corriger les nombreuses erreurs et surtout pour rentrer dans les trous a été nécessaire malgré une attention et une concentration sur la première.
A noter que la coupole est obtenue à l'aide d'une boule en polystyrène. On en trouve partout en cette période de noël. Je l'ai décaissée à l'aide d'une boucle de fil de fer tordue au bon diamètre et chauffée au feu de ma gazinière. C'est pas très iso 9000, mais c'est efficace.
On enchaîne avec un classique brossage à sec en gris plus clair.
Chez Leroy Merlin où je me sers en matériel divers, une gamme de peinture se décline en plusieurs teintes allant de 1 à 5, du plus foncé au plus clair. En mat, seules les teintes 1, 3 et 5 sont disponibles. J'ai pris du 1 et du 3 en gris galet. Comme la mode est aux gris dans les intérieurs, il en existe plein d'autres nuances mais j'ai préféré l'une des plus froide, même si la teinte 1 n'est pas aussi foncée que je l'aurai souhaité.
Un petit brossage très léger en blanc cassé sur les arêtes du bâtiment termine le tout.
J'ai un peu eu la main lourde sur les fissures.
Le socle reste encore à faire, mais je voulais absolument poster le résultat aujourd'hui.
Encore une photo en situation, toujours avec des 15mm.
Je pense que pour le reste de ma cité, il faudra que j'assombrisse le gris de base pour un meilleur contraste.
Stéphane
