mercredi 31 mars 2010

Séance du lundi 29 mars 2010


Peu de monde ce soir-là. Nous avons commencé par une petite partie de sushi bar. Un jeu où je me trouve assez ridicule voir totalement minable. J'ai fait mon meilleur score ce soir-là avec 3pt (je suis content c'est la première fois que je suis positif) et j'ai terminé deuxième. Une piètre consolation qui ne relève pas tellement mon palmarès personnel.

Sinon, Simon, qui devient un membre régulier de nos scéances, nous a proposé de jouer à Caylus. Il y a une vingtaine d'année, un gars en treillis vert avec des chevrons sur les épaule m'avait déjà proposé de jouer à Caylus. J'avais refusé bien que je n'ai rien contre les bled de la vallée de l'Aveyron. Ici, rien à voir avec un camp militaire où il fait des température sibérienne l'hiver et caniculaire l'été. Il s'agit d'un grand jeu auquel je n'avais pas encore eu l'occasion de jouer compte tenu du fait qu'il était sortie durant ma "retraite" ludique. Cela tombait donc bien. Arnaud nous à rejoint pour une partie à trois tandis que Philou et Nicolas R. Rentrez se coucher non sans avoir assisté à l'explication des règles pour découvrir la bête avec nous.


J'étais donc bien content de jouer à ce grand frère d'Agricola. Je l'étais moins de jouer au grand père du Havre, le jeu le plus chiant auquel je n'ai jamais joué et qui pourrait me faire regretté d'avoir désossé mon monopoly. Bref, Agricola est un jeu sans dès. On prévoit à l'avance l'action que l'on va faire en plaçant ses ouvriers (pions actions) sur des bâtiments qui vous donnent des actions à faire (principalement de la construction d'autres bâtiments et de la production de matière première). Au fur est à mesure que vous construisez des bâtiments sur le chemin qui mène au château de Caylus, vous avez d'autres actions qui s'offrent à vous (un peu comme à Agricola, sauf que là, ce ne sont pas des cartes qui sont tiré au hazard mais les joueurs qui choisissent l'ordre et le nombre des bâtiments).

Pas évident de s'en sortir au début. J'ai eu personnellement du mal à tenir compte de tous les paramètres (je me suis copieusement planté dans l'ordre de résolutions des actions).
Par exemple, il faut faire gaffe que les actions sont résolues dans l'ordre de placement des bâtiments. Rien ne sert de placer un ouvrier chez le maçon dans l'optique de construire un bâtiment en pierre si l'échoppe du maçon se trouve situé en amont du chemin par rapport à la carrière qui vous donne accès à la matière première nécessaire à la construction de votre maison en pierre (non, cela n'a rien à voir avec les petits cochons).

Je m'attendais à me faire bannaner en beauté car c'est un jeu parfait pour bien mettre en avant vos limites intellectuelles et leur fulgurante capacité à s'aliéner avec l'âge. Mais, je ne sais pas trop comment, j'ai réussi à redresser la barre en fin de partie. La victoire m'a échappé de justesse mais je me suis fait grillé par Simon qui avez thésaurisé beaucoup d'or. Arnaud avait suivie la même stratégie mais avait trop de retard. Quant à moi, le fait d'avoir la moitié des bâtiments sur le plateau à la fin de la partie (y compris l'unique bâtiment de prestige) ne m'a pas permis de faire le trou nécessaire pour remporter la victoire.


Des mécanismes vaguement similaire à ceux d'Agricola, mais un jeu qui se situé à des années lumières du très stakanovien "La Havre" puisque nous nous sommes marrés et amusés autour de la table. Il n'atteins cependant pas des niveaux de haute convivialité mais cela reste supportable et le jeu n'est pas désagréable. Certainement l'une des prochaines acquisitions du club.


STéphane

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