mardi 29 septembre 2009

FESTIVAL DU JEU de COLOMIERS


Samedi 24 octobre:
  • 10H30 à 12H30
  • 13H30 à 22H00 (00H00 fin des parties)
Dimanche 25 octobre:
  • 10H30 à 12H30
  • 13H30 à 18H00
Pour ça cinquième édition, le festival des jeux de Colomiers, "L'art du jeu", se déroulera au Hall Comminges et proposera de nombreuses animations pour toute la famille voir plus.

AU PROGRAMME

Une "ludothèque géante" :
  • Des jeux de plateaux avec animateurs pour guider et expliquer les règles aux visiteurs (bouge ton pion, roule tes dés).
  • Des jeux en animation permanante
  • Les jeux du monde pour découvrir avec Céline d'autres cultures ludiques.
  • Des jeux traditionnels en bois, conviviale et d'accès aisé.
  • Des créateurs de jeux avec, entre autre, Marie France Thomas et Richard Champion, qui présenteront leurs productions. On pourra aussi venir voir la bataille de l'alphabêt et Hold-up, deux jeux en développement.

Un espace "figurines" :
  • Des tables de démonstration avec animateur pour découvrir les jeux d'Histoire à figurines (venez découvrir une autre façon de s'amuser et de se cultiver).
  • Malplaquet 1709, une grosse bataille participative en figurines 15mm (préparez vos fifres et tricornes).
  • Bull Run 1861 une reconstitution en figurines 25mm de la première bataille de la guerre de Sécession (les gris et les bleus s'affronteront durant deux jours)
  • Warhammer Battle et 40 K (Orcs, elfes, nains et dragons sortent de leurs antres)
  • Stand de peinture sur figurines (faites chauffer les pinceaux).
Un espace "enfance" :
  • Des jeux gonflables géants, animés par les célèbres et irremplaçables Maryse et Jean Louis.
  • Un espace pour les tous petits, tapis de jeux, piscine à balles, puzzles...
L'art du jeu c'est aussi :
  • Un espace vente où Guillaume vous invitera à poser votre pion.
  • Une exposition "Le tour du Monde en jeu".
  • Un espace Marqueterie et Karum du CAT Château Blanc.
  • La buvette du Comité des Fêtes
  • Un espace vente de gâteaux
Bon jeu à tous !

samedi 26 septembre 2009

Le salon du jeu : ça chauffe !


Lundi dernier, pas de séance de jeu, ou plutôt, pas le temps de jouer. Nous nous sommes réuni pour organiser le salon du jeu de Colomiers.

Dures tractations sur le budget, répartition des taches etc ... que des trucs palpitants.



Mais bientôt l'affiche et le programme.

Les dates sont désormais fixées au samedi 24 et dimanche 25 octobre (nous avons du supprimer le vendredi, snif).

Stéphane

vendredi 18 septembre 2009

Rencontre internationnale de la figurines à Limoges

Le week-end dernier j'étais de retour sur mes terres natales pour fêter les anniversaires. Ça tombait bien, il y avait également une rencontre internationale de la figurines à Feytiat dans la banlieue de Limoges. Pas de photos car j'avais laissé mon appareil à la maison.

Mais entre les anniversaires et la rencontre figurines, nous ne sommes pas rentré les mains vides.


Bon afin de compléter l'armée perse du fiston (voir épisodes du printemps dernier) il a reçu en cadeau une boite de cavalerie lourde de perses achéménides de chez Zvezda. Il n'y a que 8 cavaliers extra-lourds et un gros char à faux qui fait la particularité exotique de cette armée.


C'est du Zvezda, c'est assez bien gravé et plein de détail. Reste plus qu'à les monter et à les peindre.


La sœur a reçu une boite d'indiens du nord est avec plein de figurines féminines dedans. C'était aussi une expérience car la marque était de moi inconnu et comme pour les italieri ou pour le 15mm, impossible de savoir à quoi les figurines ressemblent avant d'ouvrir la boite.


Ben au final, c'est pas mal et je pense qu'elles sont à sa portée pour une petite peinture lazurée. En revanche, le plastique est dur; ces figurines sont faites pour être peintes car au bout de quelques manipulations je pense que les lances et autres trucs fins doivent finir par se casser.


Profitant de l'occasion, le fiston s'est acheté la boite Airfix de Robin des Bois. Le plastique est mou et translucide ce qui n'est pas très pratique pour ébavurer ses figurines dont les moules date des années 60. Totalement inspiré de la version d'Erold Flynn, les figurines sont assez sympa et ne devraient pas être trop difficiles à peindre.


Stéphane

mercredi 16 septembre 2009

Séance du 14 septembre 2009


Hop, quelques photos faites par Pascale de la séance de lundi dernier.

Nous n'étions que quatre et nous nous sommes lancé dans un "age de pierre" très équilibré puisque les scores finaux se tiennent à peut près. Sauf le mien qui est à la ramasse. Je suis passé complétement à côté de la partie et n'ais jamais réussi à re-rentrer dedans. Du coup, j'ai tenté plusieurs obstructions mais le bol de Nicolas et les très bonnes tactiques de mes adversaires ont fait échoué mes plans machiavéliques. Même l'embargo sur le bois ne ma pas permis de m'en sortir. Il faut dire que j'ai joué assez timoré alors que j'aurai du prendre toutes les cartes possible.


Bon, lundi prochain, réunion pour le salon du jeu.

Stéphane

lundi 14 septembre 2009

Bibliothèque Belge


Non, je n'ai pas passé une partie de mes vacances en Belgique cette année (c'est pour l'année prochaine ;) ). C'est juste que le "hazard" a voulu que durant la rédaction des articles de la Bibliothèque ibérique, j'ai enfin reçu l'ouvrage que j'avais commandé au printemps dernier.

L'atlas de Ferraris

Et oui, ceux qui connaissent l'affaire savent qu'il s'agit d'un sacré investissement. Mais après tout, il n'est guère plus cher qu'un élément d'armée Games Workshop. Il faut donc faire des choix dans la vie. Il y en a qui achète du Games Workshop et d'autres des livres. Et quel livre.

Pour se le procurer ce fut déjà tout une aventure. L'atlas de Ferraris fut publié la première fois en 1777. Depuis, l'IGN belge proposait d'acheter des fac-similés de ces cartes couleurs mais n 'acceptait pas les cartes de crédit par correspondance. Enfin, au printemps dernier, l'ouvrage a paru à 150€ pièce et un prix de lancement de 129€ exclusivement en Belgique. Je me le suis donc procuré en Belgique sauf qu'au bout de 24H00 l'ouvrage était déjà épuisé. Il a fallu attendre 4 mois la seconde impression et le voilà (je vous passe les péripéties pour le récupérer à la poste )

Ce livre aux dimensions pharaoniques (voir image ci-contre de présentation par l'hôtesse et le playmo situé dessus pour donner une idée de la taille) regroupe l'ensemble des cartes des Pays-Bas Autrichiens (grosso modo la Belgique actuelle) vers 1750-1777. C'est le grand concurrent direct de Cassini pour la France. Alors que Cassini avait fait le choix éditorial du noir et blanc et des symboles (il faut dire que le royaume de France est un tantiné plus grand que la Belgique), Ferraris avait tout misé sur la couleur. Beaucoup de verts cependant. Tout en aquarelle. Le résultat est somptueux même si on devine de temps en temps que certains orignaux ont souffert.

On est loin cependant des cartes Michelin (l'omniprésence du vert fini par vous rendre nauséeux) mais les détails sont particulièrement intéressants puisque même les moulins isolés sont indiqués ainsi que l'emplacement des champs de bataille (par exemple, mais il faut plutôt avoir l'œil et savoir où chercher).
Cependant on s'aperçoit de ce qu'était alors une FRONTIÈRE. Pas un mini-mètre du royaume de France n'apparait sur ces cartes. En exemple ci-contre, le champ de bataille de Malplaquet (voir salon du jeu de Colomiers) qui est coupé en deux par la frontière. Voyez ce que cela donne.


Vous avez donc une idée d'à quoi cet ouvrage in-rangeable dans une étagère, va me servir. Les pays bas autrichiens, futur Belgique (à la louche), renferment 80% des champs de batailles des XVII et XVIIIè siècles. Bon, scanner les cartes est impossible, mais avec un appareil numérique on doit pouvoir faire quelque chose de suffisamment intéressant pour être exploitable en scénario par exemple.

Ah oui, j'oubliais quelques détails : L'échelle est un peut bizarre mais très petite 1/11 520 (1 cm sur carte pour 115,2 m dans la réalité), idéal pour la rando diront certains. Le livre est rangé dans une mallette carton et fait 13Kg. Il faut que je pense à m'acheter un lutrin désormais :D

Pour ceux qui veulent consulter la version numérique suivez ce lien :
http://belgica.kbr.be/fr/coll/cp/cpFerrarisCarte_fr.html

Stéphane

dimanche 13 septembre 2009

Bibliothèque ibérique : Espagne 2ème partie


« Una pica en Flandes, la epopeya del camino español », (Un piquier en flandre, l’épopée du chemin espagnol) est le second ouvrage que j’ai ramené d’Espagne.

Publié aux éditions EDAF, ce livre, vraisemblablement écris par un autodidacte, nous propose de traiter l’armée espagnole aux XVIè et XVIIè siècles. Tous les aspects de la vie militaires au sein de cette formation semble abordés (si j’en crois les titres des chapitres car mon espagnol ne s’est pas amélioré depuis hier). Il y a même un paragraphe sur les prostituées. Cependant, la problématique du livre semble rejoindre celle de cette armée en répondant à la question « comment envoyer les tercios espagnols en flandre ? ».

Ce fameux chemin espagnol traversant l’Italie, longeant la Suisse, passant en Franche-Comté et de là en Wallonie, semble être décrit pas à pas. Ce qui est intéressant c’est de se rendre compte que les renforts ne parvenaient qu’épisodiquement dans des circonstances bien particulières. L’auteur étudie les itinéraires suivis à chacune de ces périodes. Ce n’était pas un flux plus ou moins continu de renforts mais des armées complètes de plusieurs milliers d’hommes dont l’avenir tenait souvent à des sombres tractations diplomatiques avec les princes des provinces traversées.

Le livre est très bien illustré par des photos de voyage de l’auteur tout le long de ce chemin espagnol. De grandes cartes couleurs infographiques ponctuent l’ouvrage. Quelques reproductions de carte, plus rarement de plans ou de tableau en noir et blanc viennent agrémenter les pages.

Ce qui paraît intéressant dans ce livre, c’est l’analyse géographique des forces armées de l’époque. Pour le coup, je regrette vraiment de ne pas savoir lire l’espagnol. Je suis certains que ce bouquin renferme des choses très intéressantes sur un sujet et une période qui finissent par me passionner.

Voilà, c’était le dernier épisode le la Bibliothèque ibérique. Si tout va bien et que vous êtes passionnés d’histoire, vous avez sans doute le sentiments que les autres pays semblent mieux se débrouiller que nous pour explorer leur passé. Un sentiment sans doute normal que j’aimerai voir se dissiper quelques peu si on nous proposait quelques traductions de certains des ouvrages présentés sommairement ici.

Stéphane

samedi 12 septembre 2009

Bibliothèque ibérique : Espagne 1ère partie


Disons le tout de suite, pour ce qui est des livres, l’Espagne ne ressemble en rien au Portugal. Les librairies sont nettement moins rares et les livres nettement moins chers. Si je reprend mon étalon de bouquin d’histoire vendu 22€ en France et plus de 30€ au Portugal, en Espagne, ce même ouvrage-étalon se retrouvera vendu à 18€ avec des images en couleur (A noter cependant que les livres portugais sont tous reliés par couture avec des couvertures rigides alors que les livres espagnols sont dotés de couvertures souples avec reliure par collage).
En contre partie, les bibliographies des livres espagnols sont mornes et pathétiques. Peu de références strictement ibériques, beaucoup de textes étrangers et notamment anglo-saxon, ce qui, dans le cas de l’Espagne, est un comble au regard du très mauvais traitement historiographique que lui fond subir les auteurs britanniques.

Le premier est publié par les éditions Almena, bien connu désormais des pratiquants de jeux d’Histoire pour ses publications à thème ibéricocentriste sur le model des OSPREY.

Cette fois, le format diffère de ce qu’ils produisent habituellement. Si les dimensions sont identiques aux autres Almena, le nombre de page et la facture de l’ouvrage en diffèrent grandement. 240 pages, beaucoup d’illustrations couleurs, de reproduction noir & blanc. Un ouvrage richement illustré pour un format « livre d’Histoire ».

« El Ejército español en la Guerra de los 30 años » (L’armée espagnole durant la guerre de 30 ans) est le titre du bouquin. Le sous-titre « Todos contra nos, nos contra todos », que je traduit librement avec mon espagnol de cuisine par « tous contre nous, nous contre tous », donne le ton.

En fait, il n’en est rien. La bibliographie est déprimante tellement elle est truffée de références britanniques (voir remarque ci-dessus). Faut dire qu’ils sont plutôt cohérent avec leur politique de copie d’OSPREY. Ce qui n’est pas bien grave car je ne pique que quick à l’espagnol (bien moins qu’au portugais de prime abord plus aisé). Je ne compte donc pas le lire.

Si on en crois la table des matières, le livre débute en brossant le tableau de l’Espagne en 1600 puis décris la façon de faire la guerre à cette époque ainsi que l’organisation de l’armée espagnole. S’en suit alors une synthèse chronologique des événements par phase historique (Danoise, suédoise, française puis espagnole)

En revanche, question illustrations, cela envois la sauce comme on dit par chez nous. Des illustrations originales en couleurs et en pages centrales (OSPREY), tous le reste est en noir et blanc mais de très bonne facture (il faut se démarquer du model tout de même). Comme chezOSPREY, les illustrations en couleurs sont commentés en fin d’ouvrage par une ou deux pages chacune. Certainement une mine pour les hispanophones.

Je pense qu’Almena a tenté une sorte de « essential history » à la mode ibère. C’est assez réussi surtout que l’ouvrage n’est pas très cher.

Stéphane

vendredi 11 septembre 2009

Bibliothèque ibérique : Portugal 3è partie



Comme je l’ai déjà dit ici il y a quelques temps, les livres au Portugal sont rares et chers. Pour remédier à ce problème, le gouvernement portugais, par l’intermédiaire de diverses associations, implante sur les plages l’été des librairies dans des barnum. C’est original, mais si les gens ne vont pas au livre autant que le livre aille aux gens.

Du coup, cela m’a permis de faire l’acquisition des « grandes batalhas navals portuguesas » (Les grandes batailles navales portugaises). Tout y est, rien n’est omis. Le moindre combat est décrit au navire prêt, au capitaine prêt y compris pour des événements du XVIè siècle au fin fond de l’océan indien. En fait, cet ouvrage paraît être un condensé d’un autre plus exhaustif encore traitant des conquêtes et faits militaires portugais. Le livre d’origine, qui doit faire dans les 12 volumes papier bible, format encyclopédique, traite aussi bien des combats navals que des combats terrestres. C’est une véritable mine d’or qu’il m’a été impossible de trouver durant mon périple ibérique.

Cependant, le bouquin n’est pas avare de plans de bataille et de listes de navires. Il y a tout ce qu’il faut pour faire d’excellents scénarios et les considérations techniques sur la navigation ne vous sont pas épargnées (il y a même un lexique à la fin). A noter qu’il semblerait que les portugais paraissent assez fiers d’avoir participé à l’invincible armada dont l’action pathétique incite pourtant à d’avantage de circonspection et d’humilité. Je ne pense pas malheureusement que mon portugais me permette prochainement de comprendre le phénomène.

L’intérêt de tous ces livres portugais, c’est qu’ils possèdent des bibliographies autonomes et lusophone très importantes et souvent bien plus précises sur un événement que celles que l’on peut pécher dans les ouvrages français ou anglais.

Depuis longtemps, les portugais aiment écrire sur ce qu’ils ont fait et vécus, et relater ces événements ne leur paraît par quelque chose d’anecdotique ou de circonstanciel. Rares sont les livres étrangers cités dans ces bibliographies et prolixes sont ceux en portugais. De quoi faire regretter de ne pas savoir parler la langue du pays.


Stéphane

jeudi 10 septembre 2009

Bibliothèque Ibérique : Le Portugal 2ème partie


















Je poursuis mon tour d’horizon de mes achats de cet été.

J’ai découvert une collection qui s’inspire un peu de la série « campain » de chez OSPREY publishing. Elle s’intitule « Batalhas de Portugal » (Batailles du Portugal). Elle comporte actuellement environs 27 titres assez intéressants car centrés sur l’histoire du Portugal. Mais à 25 € pièce je ne m’en suis ramené que deux sur des sujets très proches l’un de l’autre.

« Conquista de Goa ; campanhas de Alfonso de Albuquerque »

et « Ormuz ; conquista e perda ».


Le premier traite des deux campagnes successive d'Albuquerque pour s’emparer de la plaque tournant du commerce chevalin qu’était Goa au début du XVIème siècle. Le second porte sur la conquête d’Ormuz par ce même Albuquerque et la perte de la ville au profit des Anglais un siècle plus tard.

S’il y a plus d’illustrations couleurs que dans les osprey, on peut regretter leur redondance dans l’ensemble de la collection ainsi que l’absence d’iconographie spécifique à la collection.


Élaborée par des historiens sous l’égide des différents organes militaires portugais (archives, marine, armée de terre, gendarmerie …), cette collection n’offre que des reproductions d’œuvres d’époques aussi peu connues chez nous que les sujets abordés par ses livres.

Quand aux textes, ils sont un peu plus ardus que ceux des deux livres chroniqués précédemment. C’est dommage car je pense qu’ils sont de bien meilleurs qualité que la conception graphique de toute la collection.


On pourra trouver également dans cette collection des ouvrages traitant de la fin des colonies portugaises en Afrique et un titre sur la bataille de la lys lors de la première guerre mondiale au cas où cela intéresserait quelqu’un.

Stéphane

mercredi 9 septembre 2009

Bibliothèque Ibérique : Le Portugal 1ère partie





















Plus d’un mois passé au Portugal cet été m’a permis de connaître un peu mieux ce pays et sa production livresque ; surtout dans le domaine de l’histoire militaire. Disons le tout de suite, au Portugal, les livres sont chers, très chers. C’est un véritable lux. Alors que le niveau de vie est soit disant un peu moins élevé qu’en France, que le kilogramme de viande dépasse rarement les 7€, un livre d’histoire qui serait vendu vers les 22€ en France se retrouve à 30 voir 35€.


Bien sûr, le corollaire de cela, c’est que les livres sont plutôt rares et qu’il est plus que courant que le premier rayon de bouquins que vous trouviez en rentrant dans une librairie soit des livres anglais et/ou français (les français bénéficient généralement d’une meilleure présentation). Il est a parier que les livres en espagnols ferrons leur apparition en bonne place d’ici peu vu l’engouement ressent pour cette langue dans ce pays.

Cependant, les portugais sont assez fiers de leur Histoire et n’hésitent pas à sortir des bouquins sur elle y compris sur les moments peu flatteurs de leur passé. Du coup, j’ai pu ramener quelques trucs.


Au préalable il faut savoir que pour un français qui ne pipe rien au portugais et n’a aucune autre pratique des langues vivantes qu’un vague baragouin anglish, le portugais écrit se déchiffre aussi bien que le portugais oral est incompréhensible (le contraire de l’italien je trouve). Du coup, lire du portugais devient relativement accessible au français moyen. Le parler est une toute autre affaire et discuter dans cette langue une autre encore.

Dans ma besace, 4 bouquins de deux séries différentes (+1 pour Walktapus dont il vous parlera lui même).


Deux livres sur l’Histoire du Portugal racontée aux enfants dont les couverture figurent sur les images en en-tête de ce message.


Une bien belle réussite en promotion dans tous les supermarchés portugais cet été. Du coup, j’ai craqué et prétexté que le fiston apprenait le portugais à l’École pour les lui acheter. Chaque grand moment fort de l’histoire du Portugal se décompose en deux pages face à face (sur le modèle des Funcken :D ). Un texte facile se trouve sur la page de gauche tandis qu’une très sympathique illustration en rapport direct avec ce texte se trouve sur celle de droite.


Tout les grands moments y passent. Et on s’aperçoit alors, contrairement à ce que la lecture poussé des livres anglo-saxons pourrait nous laisser croire, que la guerre de la péninsule à l’époque du premier empire, ne laisse qu’une trace très ténue pour ne pas dire insignifiante dans la mémoire collective Portugaise. Au contraire, on a l’impression qu’ils n’osent pas trop critiquer l’invasion française pour plusieurs raisons:


- La première est le reliquat de l’histoire contemporaine Salasariste du Portugal qui a beaucoup fait pour se débarrasser du poids de l’hégémonie britannique sur le pays quitte à minimiser les grands moments de connivence entre ces deux nations généralement au détriment des ibériques.

- La seconde est liée aux conséquences de l’invasion française et à la fuite vers le Brésil de la famille royale (fait unique de fuite vers ses propres colonies). De cela découlera une successions d’événements qui permettront à la métropole d’entretenir avec sa futur ex-colonie des liens très resserrés (le prince refusera de rentrer en Europe et deviendra l’empereur du Brésil). Liens uniques dont les lusophones sont particulièrement fiers, surtout aujourd’hui.

- On pourrait rajouter aussi une troisième raison qui découle de la première. En effet, pour se rendre pénible aux anglais, le dictateur Salasar avait décidé que tous les petits Portugais apprendraient le français à l’école. Du coup, quasiment tous les Portugais de ma génération et plus vieux parlent le français quand il n’y en a pas un sur trois qui a vécu en France à un moment ou à un autre de sa vie. Et chose extrêmement rare dans un cas d’immigration, ils en gardent généralement un excellent souvenir ce qui fait que nous (les Français) sommes toujours très bien accueillis, voir plus, dans ce pays. Du coup, les vielles rancœurs deviennent broutilles et ce n’est pas les Anglais, malgré tous leurs efforts, qui y changeront quelque chose.


Pour en revenir à l'ouvrage, je trouve les illustrations sublimes et le texte très accessible pour un truc écrit dans une autre langue que la mienne. J'aimerai qu'il existe ce type d'ouvrage sur tous les pays du monde entier (j'en connait l'équivalent en russe et c'est tout). OK, ce serait ma ruine, mais je trouve ça super sympa. Çà nous change des livres généralistes sur l'histoire de France que je n'ai jamais trouvé à mon goût. Peut être qu'un Portugais aura une autre vision de la chose.


S'il faut en croire les grammairiens français, une règle ne vaut que par ses exceptions, alors ces ouvrages sont vendus à un prix tout à fait abordable de 18€. J'ai réussi à les avoir à 15€ pièce ce qui est l'affaire du siècle tellement ces livres grand format (28 x 23) sont de très bonnes factures et qualité. Mes scans ne rendant pas hommage à la qualité des illustrations (désolé).


La suite plus tard.


Stéphane

mardi 8 septembre 2009

Séance du 07 septembre 2009


C'est pas tout à fait la rentrée puisque nous avions déjà fait une séance la semaine dernière mais nous n'avions pas d'appareil photos et de toute manière nous n'y avons pas pensé tellement nous étions occupés à ouvrir les boites des nouveaux jeux pour le club.

Du coup, hier, nous avons craqué et testé les colons de catane avec l'extension 6 joueurs que nous venions de recevoir. Bon, c'est pas très original et ça l'était d'autant moins que Pascale nous a encore sorti qu'elle n'avait jamais gagné à ce jeu.


Ben c'est fini ! Car c'est elle (les verts) qui a remporté la partie dans une lutte acharnée contre le doyen Philippe (les blancs) qui a effectué une remontée spectaculaire. Une partie très intéressante où Clément était embusqué et a failli ravir la mise avec ses bleus. Nicolas (les rouges) s'est très bien débrouillé mais il s'est encore fâché avec les autres joueurs qui se sont acharnés sur lui. En plus, il n'a pas voulu s'en prendre à Pascale ce qui a certainement du peser sur le cours de la partie. Susanne (les oranges) et Étienne (les marrons) étaient un peu en retrait en dépit d'un placement initial d'Étienne qui a essayé de faire croire qu'il avait réfléchi au truc et était nettement plus intéressant que le choix catastrophique de sa précédente partie (genre je place une première colonie sur un port unique).

Pour l'ambiance, une photo lors du tirage au sort d'une carte dans la main de Nicolas qui se recule pour que les autres joueurs n'influencent pas la main d'Étienne. Un quart d'heure plus tard, la carte était toujours dans la main de Nicolas.

Bon l'année est repartie et avec elle s'annonce le salon du jeu de Colomiers dont nous reparlerons trés bientôt.


Stéphane